[Source : Eco-Bénin] Les océans sont indispensables à l’équilibre de notre écosystème et de notre survie sur terre. Ils jouent un rôle crucial dans le système climatique de la planète et constituent la principale source de protéines pour plus de 3 milliards de personnes. Autour de ces enjeux, le golfe de Guinée est confronté à de sérieux problèmes liés à la criminalité maritime. Il s’agit entre autres de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN), la migration clandestine, la pollution, les droits de l’homme ou encore la piraterie maritime. Face à ces défis la société civile s’organise, aux côtés des acteurs étatiques et du secteur privé, à travers diverses initiatives pour le renforcement de la sûreté maritime dans le golfe de Guinée. En 2018 à Lomé, la capitale de la République du Togo, le collectif des deltas du golfe du Bénin a été créé. Ce collectif que constitue les Organisations Non Gouvernementales nationales et internationales intervenant en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Togo, au Bénin et au Nigéria est une plateforme volontaire d’acteurs ancrés dans ces territoires et au contact des communautés locales dans les zones d’estuaire, de mangroves et dans les systèmes fluviomarins. Clairement, la société civile est engagée à protéger les océans. Mais leurs efforts sont parfois contrariés par une insuffisance de la formation et des difficultés à trouver des financements pour leurs activités.
C’est bien là, l’enjeu du séminaire régional, sur le plaidoyer, la recherche de financement et la gestion des conflits au profit des organisations maritimes de la société civile en Afrique de l’Ouest, qui a eu lieu du 7 au 8 juillet 2021 à l’hôtel du Lac de Cotonou. Organisé par le projet « Appui à la sécurité maritime intégrée de l’Afrique de l’Ouest – SWAIMS », en partenariat avec l’ONG Eco Bénin, cette initiative vise à engager la société civile à jouer son rôle dans la mise en œuvre de l’architecture de sécurité et de sûreté maritimes de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest – CEDEAO. C’est le Dr Abdourahmane DIENG, Chef de la Division Sécurité Régionale de la Commission de la CEDEAO, n’ayant pas pu faire le déplacement à Cotonou, qui a procédé via visioconférence à l’ouverture officielle de cet atelier. Cet événement qui a rassemblé une trentaine de participants venus de 7 pays de la CEDEAO (Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Nigéria, Sénégal et Togo), à l’en croire, « s’inscrit en droite ligne dans la politique de la CEDEAO visant à promouvoir un engagement plus large de la société civile dans la lutte contre l’insécurité ».
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